Péladan : Le Costume et les Mœurs
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François Porché : Poème
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Henri Massis : Charles Demange (1884-1909)
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Comminges : Les Deux Aventures de Bélisaire

REVUE DE LA QUINZAINE
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Echos


EPILOGUES

Dialogues des Amateurs

XCIII. — Les Mœurs

M. DELARUE — Eh bien, vous récréez-vous un peu à toutes les sottises que l'on profère sur la police des mœurs ?

M. DESMAISONS. — Oui, assez. Mais l'institution elle-même est si curieuse, contient tant d'enseignements, tant de philosophie ! Je n'attendais pas des journaux autre chose que ce qu'ils ont dit. Déploration des erreurs policières, mépris pour les brutes chargées d'opérations si « délicates », pleurs des honnêtes femmes mêlées aux prostituées, etc. Et parmi tous ces sentiments très convenables, sous-entendue à chaque ligne, l'idée que des non-honnêtes femmes sont un gibier que l'on a le droit de traquer en toute saison... En somme, de vertes critiques de fonctionnement de l'institution, et un respect sans bornes pour l'institution elle-même.

M. DEL. — Dame ! elle remonte à saint Louis.

M. DESM. — D'une part, et de l'autre à l'Inquisition.

M. DEL. — Peut-être plus haut encore.

M. DESM. — C'est probable, au moins pour l'esprit, pour le principe, car aucune organisation sociale ne fut jamais plus foncièrement chrétienne, n'eut un mécanisme plus chrétien, un but plus chrétien. Mais j'en reviens à mon idée. Ces hommes de police aux aguets dans le Bois de Boulogne pour empêcher la fornication, et plus encore, jusqu'au simulacre de la fornication, c'est du saint Louis, du pur saint Louis. Et les nationalistes se plaignent qu'on ne respecte pas les traditions nationales !

M. DEL. — Vous savez qu'ils ont le droit d'entrer dans les maisons meublées, celles où l'hospitalité se paie six cents francs par jour aussi bien que celles où ça coûte trente sous, service compris, et d'y arrêter toute femme couchée avec un homme qui n'est point son mari. Il y a des liasses d'ordonnances, décrets, arrêtés et décisions là-dessus. Et là, en effet, ce sont bien des privilèges inquisitoriaux.

M. DESM. — Vous ne badinez pas ?

M. DEL. — Nullement. Vous souvenez-vous de la navrante image de Forain ? Un couple, couché dans une chambre d'hôtel et le garçon effaré entr'ouvrant la porte pour leur dire : « Grouillez-vous, v'là les mœurs. »

M. DESM. — Oui, dans les bas garnis.

M. DEL. — Les autres, je pense, paient leur rançon. Mais ne vous y fiez pas, ces chasseurs de femmes, vite devenus sadiques, préfèrent presque toujours au pourboire le plaisir « délicieux » d'asticoter une pauvre fille et de la mener au poste à coups d'invectives ironiques. Quelques-uns deviennent souteneurs, c'est inévitable, mais la plupart se retranchent dans un orgueil monacal. Leurs joies austères sont de fouailler les femmes avec les lanières de leurs injures, comme le capucin Menot ou le cordelier Maillard.

M. DESM. — La psychologie de ces boufres m'intéresse fort peu. Ils gagnent bassement leur vie sans ressentir leur bassesse. Laissons-les. Ce qui me requiert, c'est l'institution. Police des mœurs ! Ah ! que nous sommes bien dans un pays où il y a des millions d'anti-cléricaux et pas trois douzaines d'anti-chrétiens ! Les mœurs, ils veulent qu'il y en ait de deux sortes, des bonnes et des mauvaises, et ils savent, du premier coup, faire la distinction. Louis Veuillot parle quelque part d'un saint personnage qui flairait les femmes comme un chien et découvrait ainsi si elles étaient, ou non, chastes. Les policiers de mœurs se croient qualifiés du même don et ils s'en vont par la vie, faisant leur tri.

M. DEL. — C'est une grande impudence.

M. DESM. — De la part de leurs maîtres, car ce qu'on peut dire de plus net sur la question, c'est que la qualité des mœurs d'une femme ne les regarde pas, ni eux ni personne, et que le premier droit d'un être humain est de faire de son corps ce qu'il lui plaît.

M. DEL. — C'est l'évidence même.

M. DESM. — Il est licite de louer ses membres, sa bouche, son gosier, ses yeux, ses oreilles, ses épaules, tous ses muscles, tous ses sens, mais non le sixième. Que l'usage en ait décidé ainsi, il n'y a rien à dire, car l'usage n'est jamais coercitif, dans une société civilisée. Mais il est impossible, raisonnablement, de considérer comme un crime la location d'un objet qu'il n'est pas d'usage de louer. Nous continuerons, pour conserver notre place honorable dans la société, à considérer cette location comme inconvenante, seulement comme contraire à nos us et coutumes, mais il serait insensé, je pense, d'y voir un délit exigeant l'arrestation, la comparution en justice, la prison. Par conséquent, dans la récente affaire de la police des mœurs, l'important n'est point l'erreur des agents, mais le fait même que l'on puisse, sous une charte tacite de liberté individuelle, molester juridiquement une femme parce qu'elle a loué à un mâle qui en avait besoin l'usage de son appareil génital.

M. DEL. — On vous opposera des raisons de sentiment.

M. DESM. — Je les accepte d'avance, ne prenant pas, au point de vue sentimental, le parti de la prostitution, encore qu'elle ait son utilité et même sa beauté ; mais je puis le faire au point de vue légal. Il n'y a plus de régions ni sacrées ni honteuses. Elles sont toutes égales devant l'utilité, devant le plaisir, devant la douleur. Pourquoi ne pas aussi réglementer la gourmandise ? J'aime beaucoup ces images montrant de chastes curés s'empiffrant jusqu'au gosier, images que les dévots mêmes considèrent avec indulgence. Elles caractérisent si heureusement l'esprit chrétien ! Jésus, qui a vaincu Vénus, n'a pu venir à bout de Trimalcion. Alors ses docteurs, comme pour venger leur maître, dès que Vénus prostrée relève sa tête complaisante et entr'ouvre ses yeux lascifs, lancent vers la déesse la brigade des mœurs. Oui, elles ne sont pas toutes des Vénus, mais vous accepterez le symbolisme de mon langage.

M. DEL. — Mais je vous comprends fort bien et je suis de votre avis. Quoi ! l'homme aurait la liberté des mœurs et non la femme : c'est de l'idiotie pure et simple.

M. DESM. — Lesbie

Nunc in quadriviis et angiportis
Glubit magnanimos Remi nepotes.

J'en suis désolé pour Catulle, mais je passe et je ne rougis même pas, car je me veux contemporain des païens de Rome pour qui ces choses étaient matière à épigramme, tout au plus. Mais Lesbie devant le préteur ! On aurait bien ri au Forum !

M. DEL. — Je serais moins dur que vous pour notre esprit public. S'il était un peu soutenu, il accepterait volontiers l'abolition de cette police des mœurs, dont il commence à sentir l'infamie.

M. DESM. — Je n'ai pas votre optimisme, cher ami. Il y aura toujours des rafles. Place pour la femme honnête qui va chez son amant.

M. DEL. — Dites donc, elle vaut bien les autres.

M. DESM. — Aussi n'est-elle pas à l'abri de la rafle. Cela arrive tous les jours... Cette fois vous n'avez pas compris.

M. DEL. — Si, si. Seulement je faisais du sentiment et cette ironie tout d'un coup...

M. DESM. — Ah ! il faut toujours mêler l'ironie au sentiment. C'est le sel ou la glace qui l'empêchent de sentir .


LITTÉRATURE

Alphonse Séché et Jules Bertaut : La Vie anecdotique et pittoresque des Grands Écrivains : Verlaine, 1 vol. in-16, 2.25 Louis Michaud. — Alphonse Séché et Jules Bertaut : La Vie anecdotique et pittoresque des Grands Ecrivains: George Sand, 1 vol. in-16, 2.25, Louis Michaud. — René Doumic : George Sand, 1 vol. in-18, 3.5o, Perrin. — René Ghil : De la Poésie scientifique, 1 vol. in-16, 1 fr., Gastein Serge.


LES REVUES

Pages libres : Les Sans-travail en Angleterre, par M. Eddard-Louis Muller. — Akademos publie une conférence de M. Georges Eekhoud sur « la Sensibilité dans la littérature moderne ». — La Revue : M. Séverin Gisors parle de « la Crise du théâtre en France ». — Les Documents du Progrès : Réflexions sur la Richesse faites par M. Paul Margueritte à propos de la mort de M.Chauchard. — Memento.

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MEMENTO. — Revue bleue (14 août) : M. Edme Champion : Montaigne et les Huguenots. — Le Thyrse (août) : M. Guillaume de Greef : P.-J. Proudhon. — Les Rubriques nouvelles (15 juillet) : M. Camille Maubert : Vigny et la Bible. — La Revue des Lettres et des Arts (1er août) : M. André Fontainas : Les débuts et les tendances du mouvement symboliste à Bruxelles. — La Grande Revue (10 août) ; Dr A. Marie, médecin en chef des asiles de Villejuif : Les Aliénés.


LES JOURNAUX

Une mystification de Balzac (Le Gaulois, 29 août). — La Dromomanie de J.-J. Rousseau (La Chronique médicale, 1er septembre). — La pudeur des singes (L'Intermédiaire, 20 août).


ECHOS

Mort de Jean Dolent. — Une lettre de M. Jean Ajalbert.— Publications du Mercure de France. — Le Sottisier universel.

Mort de Jean Dolent. — Un des plus précieux esprits de ce temps, Jean Dolent, est mort, le 31 août.

L'élite des écrivains et des artistes lui vouait une admiration fervente, et la petite maison qu'il habitait, à Belleville, a été, des années durant, un lieu de fréquents pèlerinages pour les « Amoureux d'art ».

Il avait soixante-quatorze ans. Mais il gardait l'énergie et la vivacité d'une invincible jeunesse. Son dernier ouvrage publié, le Cyclone — un chef-d'œuvre — est de 1907. Il travaillait, cette année encore, à un livre, Celles de France, dont nous connaissons des pages délicieuses ; travail interrompu brusquement par une maladie très douloureuse, de plusieurs mois...

Une foule d'amis et d'admirateurs l'accompagnait, le 3 septembre, au cimetière. Parmi les nombreuses couronnes qui cachaient le cercueil, on remarquait celle qui portait cette inscription :

A JEAN DOLENT
LES AMIS DE CARRlÈRE.

Des discours ont été prononcés par MM. Charles Morice, Alfred Mortier, Gustave Kahn, Pierre Caplain.

Par la concise allocution de M. Pierre Caplain, directeur d'une importante maison de fabrication d'or, beaucoup, qui connaissaient de Dolent la personnalité seulement de l'écrivain et de l'amateur d'art, ont appris que le même homme a constamment vécu de la vie laborieuse des affaires commerciales. Employé depuis cinquante-trois ans dans la maison de M. Caplain, il faisait la correspondance contentieuse, répondant à des lettres écrites dans toutes les langues, représentant la maison en justice, consacrant à ce labeur ses journées entières. Il s'acquittait de ces fonctions avec tant d'autorité et de bonne grâce que ses collaborateurs, dans un sentiment de respect nuancé de familiarité, l'avaient surnommé « le Chef ». — Ainsi s'expliquait, dans le cortège, la présence de nombreux ouvriers mêles au flot des écrivains et des artistes.

Ces traits ne sont pour diminuer aux yeux de personne la figure de l'homme qui sut, au cours d'une existence si pleine, écrire douze beaux livres, suivre avec passion les péripéties de la vie des lettres et des arts, de la vie publique aussi, recevoir ses amis le dimanche, exercer sur la pensée de son temps une influence discrète et réelle, composer une galerie de tableaux dont beaucoup sont des chefs-d'œuvre, dont aucun n'est négligeable. — (C'est dans la collection de Dolent, on le sait, que se trouve le célèbre portrait de Verlaine par Carrière.)

M. Gustave Kahn a éloquemment caractérisé l'esprit et l'œuvre de Jean Dolent et célébré en un très noble langage « l'entrée du grand écrivain dans la gloire ».

M. Alfred Mortier a parlé au nom des poètes et des artistes accueillis par Dolent avec tant de bonté, aussi avec une probité si haute : « Car il était bienveillant toujours, complaisant jamais. »

Voici le discours de M. Charles Morice.

C'est à la pensée de Dolent lui-même que je veux recourir, en ce moment où j'ai besoin de tant de force pour dominer mon émotion. Je voudrais lui rendre dignement !e suprême hommage, et je fais violence à ma douleur en écartant tout de suite de votre esprit et du mien l'image de la mort, — quand j'ai à célébrer une pensée si ardemment vivante.

Il doit être dit, en cette minute, qui est l'homme dont le nom nous rassemble, et je viens de le dire : un amant de la vie. Mais cet amant ne se méprend ni sur l'objet de son amour ni sur les moyens de compréhension et d'expression qui lui ont été impartis par sa nature. Il sait que, directement, la vérité est ineffable. Il l'atteint par le détour de lui-même. Le mérite du rare écrivain que nous saluons du nom de Jean Dolent est d'avoir lucidement transposé dans la vérité de son âme la vérité de la vie.

La vie des sentiments, la vie des regards et des sourires, la vie des formes en mouvement, la vie expressive et belle des œuvres d'art, et la vie aussi des rues populeuses où l'homme se livre avec une spontanéité si ingénue : Dolent a dit toute cette vie si diverse, il en a trouvé l'unité claire et constante dans son âme, dans la lumière spirituelle que ses yeux admirables projetaient sur le spectacle changeant.

Ce spectacle qu'il aime, il nous le fait aimer jusque dans ce qu'il comporte d'inévitables tristesses. Les livres de Dolent sont vivifiants, Je n'en connais pas de plus riches en énergie expansive et communicative. Mais cette énergie n'est pas déclamatoire. C'est à penser pour notre propre compte qu'elle nous entraîne irrésistiblement.

L'esprit de Dolent est de qualité essentiellement française. Il fut de son temps surtout par contraste, cet homme de goût. Mais il est fortement et complètement de sa terre et de sa race II en a la subtilité, la vivacité, l'indépendance, la logique et la franchise, cette horreur de l'évidence, de l'insistance et de la solennité, ce besoin de l'affirmation, qui, pour éviter le ton dogmatique, emprunte volontiers le tour de l'ironie, et cette heureuse alliance de la spiritualité la plus haute avec la sensualité la plus raffinée, qui spécifie la poésie et l'art de notre pays.

Au plus haut point Dolent a le bon goût, dis-je, et le bon sens : mais donnez à ces mots, pour les prononcer à propos de lui, leur acception lyrique et héroïque, hors du commun usage où les idées et les paroles perdent toute vertu. Le bon sens sublime et le goût absolu de Dolent conféraient à ses jugements littéraires et artistiques une certitude irréfragable ; son estime fut et reste un motif de fierté contre quoi rien ne prévaut.

Trouveur, initiateur incomparable, il n'attendit l'aveu de personne pour admirer Eugène Carrière alors en pleine période de recherches et encore inconnu.

Carrière et Dolent ; ces noms sont unis pour jamais dans nos mémoires, et j'ose dire qu'ici, devant cette tombe, c'est à moi, l'ami de l'écrivain et du peintre et le témoin de leur amitié, qu'il appartient de conclure, une fois définitive, l'union de ces deux noms, de ces deux âmes.

Dolent a prouvé le certitude de sa pensée dans le choix des amitiés qui ornaient sa vie comme dans le choix des œuvres d'art qui décorent sa maison. Mais c'est dans ses livres qu'il nous a laissé le plus durable témoignage de cette certitude.

Je ne sais si des livres périssent. Je crois que peu de livres ont reçu la vie. C'est en naissant que la plupart meurent. Mais ceux qui ont une fois vécu vivront toujours.

Les livres de Dolent ont reçu la vie

On ne leur a point fait encore la place qu'ils doivent tenir dans la littérature française, et je crains que le grand écrivain méconnu ait souffert de cette injustice. Car il méritait la gloire et il en avait conscience, si peu indulgent qu'il fût pour lui-même. — Il se consolait d'être ignoré du boulevard en le fuyant.

« Vivre sans bruit console de vivre sans gloire », disait-il.

Du reste, il se rendait compte que son genre d'écrire, ce dédain des procédés vérifiés, ce désir de ne dire que l'essentiel, cette recherche de la phrase synthétique où tient, condensée, toute une page, n'était pas pour plaire aux amateurs d'effets immédiats et violents. C'est à l'avenir qu'il dédiait ses livres vivants d'une vie si particulière, discrète et profonde, et dans les rares admirations qu'il appréciât, il voyait l'assurance du consentement de l'avenir à son espérance.

Comme il va nous manquer !

Déjà, par cette lente initiation à l'adieu que leur imposait l'isolement du malade, ses amis ont pu mesurer le vide affreux où il les laisserait un jour. — Et ce jour est venu.

L'ami délicieux, sûr et brave, réconfortant, ce cœur plein d'esprit, ce conseiller juste, qu'on n'allait point en vain consulter, cet éveilleur d'âmes et cet avertisseur, cette bonté joyeuse et subtile, cette imagination jamais lasse qui de la vie elle-même, de la vie de tous les jours et de ses moindres circonstances savait faire, par le geste et la parole, des œuvres d'art en quelque sorte, — tout cela, perdu, nous laisse désolés inconsolablement, ô plusieurs que je pourrais nommer, plusieurs qui savent l'inestimable prix de tout cela.

Notre douleur rejoint celle des enfants, des parents de notre ami : ils voient dans quelle intime communion nous vivons avec eux cette heure cruelle.

Mais Dolent lui-même nous rappelle au sentiment de sa présence réelle parmi nous, de sa survivance dans ses œuvres et dans nos pensées. Cet homme qui a tant aimé la vie ne consent pas à se séparer d'elle, et je crois l'entendre nous répéter, avec un à propos valeureux où je retrouve la marque de son esprit, cette phrase qu'il aimait dire : « Je ne sors pas de mon sujet : je reste dans la vie.